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Le pêcheur Nipon autant que fripon.

En lieu de sexe,
se trouvait « plutôt », une horloge.

Dans l'essentiel de mes rêves, j’y trouve
toujours obligé, le monde des poissons
et la profondeur des eaux.

J’y perçois cet espace attirant,
celui de l'origine du monde.

Le temps est mesuré, ici il passe....... Il doit être
limpide, dans cette flotte de baignade illisible.

Au flux du courant,
les feuilles aux formes lacrymales qui voguent,
à moins qu’il ne s’agisse
d’une ballade de semences
dans un ventre ancéphal, amniotique,
confort d’un corps trempé debout.

Là-bas, j’ai remué commodément cette terre tiède, chaude, brûlante, avec mes pieds pour l'agiter.

Partie de pêche, ou désir de sueur
dans le corps de l'eau-femme,
dedans, avec un désir indéfini
du mouvement-rythme, médiateur du temps.

Joel Crespin, artiste peintre